Quel est le point commun entre la disparition des variétés de pommes, la mise en scène d’hommes politiques dans les talk-shows, l’extinction de nombreuses langues, les fondamentalismes (anti-)religieux et la culture de masse ? Partout, que ce soit dans la nature ou dans la culture, la diversité se perd et l’ambiguïté recule.
Sur les pas de Tocqueville, de Paul Valéry et de Stefan Zweig, l’auteur pense ces phénomènes comme un mouvement vers un monde de plus en plus univoque. Accompagnant l’exacerbation des affects, les quêtes identitaires et le désir d’authenticité, cette évolution apparaît comme une réponse – inopérante – à la rationalisation et à l’informatisation de la vie, à l’affaiblissement des convictions traditionnelles et à la progressive mise en concurrence généralisée des individus et des groupes.
Important succès critique et de librairie en Allemagne et dans plusieurs autres pays, cet essai est une œuvre majeure pour comprendre ce qui se joue dans notre incapacité croissante à supporter la pluralité, la nuance et l’ambiguïté ; pourtant seules manières de pouvoir faire face à la complexité du monde.
—
« Important critique de son temps. »
— Neue Zürcher Zeitung
« Son hypothèse est surprenante. Nous ne vivons qu’au premier abord une ère de diversité indiscernable. En fait, nous perdons de plus en plus la disponibilité de supporter la pluralité et l’ambiguïté. »
— Neue Zürcher Zeitung
« Ce livre de poche traite avec brio de la “libération par la diversité” et du “rétrécissement par le devenir-univoque” ».
— Die Zeit
« Un des grands livres sur l’époque […] un plaidoyer élégamment analytique et courageusement univoque pour la plurivocité ».
— Süddeutsche Zeitung