Les luttes contemporaines sont souvent cantonnées à des résistances contre le libéralisme triomphant et l’extrême-droite carnassière, avec une efficacité pour le moins relative.
Pour contribuer à sortir de cette position défensive, pour retrouver des perspectives, ce petit livre s’attaque à deux totems de la gauche : la fascination pour la technologie et la centralité de l’État et des élections.
Appuyé tant sur des exemples actuels que sur l’histoire et les théories du mouvement révolutionnaire, il invite les anticapitalistes à questionner une partie de leur héritage, et à cette fin convoque tour à tour les pensées de Günther Anders, Simone Weil, Cornelius Castoriadis, Ivan Illich, Gustav Landauer, John Holloway, Matthew B. Crawford...
Nicolas Bonanni vit à Grenoble et collabore occasionnellement à la presse alternative. Il a publié Des moutons et des hommes (2007), L’amour à trois : Alain Soral, Eric Zemmour, Alain de Benoist (2016), Une histoire orale du punk dans une ville de province (avec Margaux Capelier, 2021).