Pour Jacques Luzi (co-fondateur de la revue Agone), l’avenir du capitalisme repose largement sur le projet transhumaniste. Ce projet tourne autour du rêve de repousser sans cesse les frontières de la maladie et de la mort. Il ne fait, selon lui, que radicaliser des tendances existant de longue date dans les sociétés occidentales : la fuite devant les aspects tragiques de notre condition.
Prenant appui sur sa connaissance des sociétés antiques et "primitives", l’auteur en appelle, pour résister à l’emprise des marchands sur nos vies, à l’élaboration d’une nouvelle culture autour de la conscience et l’acceptation de notre condition de mortels.