Survivre et vivre, le mouvement fondé par Grothendieck, a remis en cause les bienfaits du développement technoscientifique.
Dans l’après-68, Survivre et vivre, le mouvement de scientifiques critiques rassemblés autour du mathématicien Alexandre Grothendieck, dénonce la militarisation de la recherche et l’orientation mortifère du développement technoscientifique. Rapidement devenus les fers de lance d’une fronde antiscientiste, ces « objecteurs de recherche » ont créé un « laboratoire idéologique de la révolution écologique » dont ce livre raconte l’histoire tout en constituant une anthologie d’articles de leur revue.