Là où les mots deviennent des marchandises et où les pensées s’enferment dans la spécialisation de tout, un livre ne peut être qu’une pauvre chose : un point condamné à décrire le cercle du processus sans sujet qu’est devenu notre monde. Il ne lui reste qu’une unique lucidité : risquer, en deçà de la marche autonome du non-vivant, le court-circuit d’une rencontre, tenter un contact qui ne soit pas une médiation marchande, une reconnaissance qui soit stratégique et non spectatrice.
Continuer et contribuer patiemment à organiser la consistance des êtres pour qui la courbe de notre cosmos est, sous la promesse d’une intégration sans reste, le lieu d’une Cassure. Car quelque chose a déjà commencé ; nos vies ne continueront que par là.