MENU

ouvert du mardi
au samedi de 13h à 20h
23 rue Voltaire 75011 Paris
quilombo@globenet.org
01 43 71 21 07

Jean-Marie Brohm : Heidegger, le berger du néant

Heidegger, le berger du néant

Critique d’une pensée politique

Martin Heidegger fut recteur de l’université de Fribourg dès l’avènement des nazis au pouvoir. Idéologue de l’hitlérisme, il ne cessa d’exalter le destin völkisch du peuple allemand qualifié de « peuple métaphysique ». Ses disciples français ont non seulement dissimulé son appartenance au nazisme mais ont même osé le présenter ces dernières années comme un résistant au national-socialisme.

Les interventions des intellectuels heideggeriens méritent une critique capable de briser les fondements intellectuels des divers révisionnismes, négationnismes et autres banalisations de l’hitlérisme. On ne peut se passer pour cela d’un retour à l’œuvre fétiche de Heidegger : Sein und Zeit.

La duplicité philosophico-politique de cette pièce maîtresse est un appel souvent explicite, au nom de la « communauté de destin du peuple allemand » et de la dénonciation du cosmopolitisme « déraciné », à la négation de l’être de l’autre.

Derrière les images champêtres et bucoliques utilisées par Heidegger, se dissimule en fait un « Berger du néant » qui légitime l’introduction du nazisme dans la philosophie.