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Jean-Marie Brohm : Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux

Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux

Aux fondements de l’olympisme

« Ô sport, tu es la Fécondité ! Tu tends par des voies directes et nobles au perfectionnement de la race en détruisant les germes morbides et en redressant les tares qui la menacent dans sa pureté nécessaire ».

« Il y a deux races distinctes : celle des hommes au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs à la mine résignée et humble, à l’air vaincu ».

« Seul, le sport donnera aux jeunes Latins - comme il l’a donné aux jeunes Anglo-Saxons - la recette pour devenir homme sainement ».

« Le sport apportera à la famille, base de toute société viable, le renfort d’une santé reconquise et entretenue par le plaisir sain. [...] Le sport est un facteur éminent des entreprises coloniales, à tel point que coloniser sans une vigoureuse préparation sportive constitue une dangereuse imprudence. [...] Le sport épurera les lettres et tuera l’érotisme en lui enlevant ses lecteurs ».

Le baron Pierre de Coubertin, historien, pédagogue et promoteur des Jeux olympiques modernes, définit dans ces « litanies du culte sportif » l’ordre moral, familial, sexuel, politique, diplomatique, colonial, national et social. Coubertin, un homme au service de l’idéologie bourgeoise de son temps et du nôtre...