MENU

ouvert du mardi
au samedi de 13h à 20h
23 rue Voltaire 75011 Paris
quilombo@globenet.org
01 43 71 21 07

Mika Biermann : Booming

Booming

Aller au panier

Apparus dans un incendie de soleil levant sur l’horizon flamboyant, Lee Lightouch et Pato Conchi (le grand maigre et le petit gros), silhouettes familières et pourtant inédites de tout western qui se respecte, se rendent benoîtement dans le village de Booming pour raison sentimentale. "Personne ne va à Booming" ; "N’y a rien, là-bas" ; "Prenez un bonbon, je ne crois pas qu’ils en aient" : on les avait pourtant mis en garde.
Kid Padoon et sa bande faisaient régner la terreur à Booming, le shérif à leur botte, le bordel à leur service, le saloon à leur disposition, le croque-mort aux petits soins. Mais tout ça n’est encore rien : il se passe quelque chose, à Booming, quelque chose de stupéfiant - de pétrifiant, même -, quelque chose de détraqué qui vous explose une aventure comme un tas de billes éparpillées d’un revers de mains par un gosse exaspéré...
S’il est enveloppé avec une certaine tendresse dans les atours d’un roman rigolo, Booming est plus que cela. Dernière récidive en date de Mika Biermann en savant fou de la littérature, c’est un tableau aux couleurs travaillées à la spatule et parcouru en profondeur par les ondes frémissantes des films de série B et de la peinture naturaliste américaine, le tout condensé autour de l’histoire d’une amitié si solide qu’elle se joue des balles et du temps qui passe.
Car, osons le dire, Booming est un western quantique.