L’émeute dans la ZUP de Montbéliard ce 12 juillet 2000 que les auteurs étudient, se révèle dans sa validité exemplaire, comme le symptôme même de la déstructuration des classes populaires, et plus exactement, comme le produit de la reprolétarisation de leurs fractions les plus dominées. Où l’on comprend que les politiques sécuritaires qui nous sont aujourd’hui proposées passent à côté de l’essentiel : la fabrique sociale des émeutiers.