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Max Aub : Luis Buñuel, roman

Luis Buñuel, roman

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Traduit de l’espagnol par Claude de Frayssinet
Édition & introduction : Carmen Peire
Couverture : Pascal Comelade

Publié en Espagne en 2013, ce livre est la dernière œuvre de Max Aub, restée inédite jusqu’alors. Il s’agit d’une impressionnante et singulière biographie qui nous fait connaître de plus près le cinéaste hispano-mexicain, ainsi qu’un portrait de sa génération et une étude novatrice sur les avant-gardes européennes au XXe siècle. Aub travaillait à ce projet lorsque la mort le surprit à Mexico, en juillet 1972, au moment d’entamer une partie de cartes avec des amis. Il souhaitait intituler son livre, Luis Buñuel, roman, puisqu’il prit le cinéaste comme personnage et car « tout homme qui vit, écrit, de fait, un roman ».

Le livre se compose de deux parties : une première, biographique, construite en particulier sur les nombreux entretiens entre le cinéaste et Aub. Max Aub y retrace également, les événements historiques et intellectuels ayant eu lieu de la naissance de Buñuel, en 1900, jusqu’en 1972. Un chapitre est bien entendu consacré au cinéma, ainsi qu’à l’examen des relations du réalisateur avec la religion, la politique et les grandes figures artistiques formatrices.

La seconde partie du livre est une analyse minutieuse des mouvements artistiques et littéraires qui ont émergé dans la première partie du XXe siècle (expressionisme, futurisme, Dada, surréalisme, ultraïsme…) et comment ils ont influencé Buñuel. Max Aub y exprime ses opinions sur l’Art et les courants artistiques, avec une attention toute particulière pour le surréalisme. Un chien andalou (1929) et L’Âge d’or (1930) de Buñuel sont considérés comme les seuls films surréalistes jamais tournés et le réalisateur s’est jusqu’à la fin considéré comme un surréaliste ainsi qu’un communiste, tendance anarchiste.

Personnalité complexe et, à l’occasion, contradictoire, le cinéaste aragonais reste le réalisateur espagnol le plus révéré de l’histoire du 7e Art.