Dans ce deuxième volet du Labyrinthe magique, Max Aub poursuit son idée de roman à caractère fragmentaire et choral, avec accumulation de récits brefs et inclusion de nombreux personnages.
Inlassable inventeur de biographies, l’auteur nous dresse le portrait intellectuel et politique de l’Espagne de la Guerre civile. La guerre y est moins un événement central qu’une toile de fond qui permet d’expliquer les comportements humains ; plus qu’une épopée sur le conflit, c’est une réflexion sur la condition humaine. L’action se déroule ici de juillet à novembre 1936 (défense de Madrid et le célèbre i No pasaran !) et se clôt par l’arrivée des Brigades internationales.