MENU

ouvert du mardi
au samedi de 13h à 20h
23 rue Voltaire 75011 Paris
quilombo@globenet.org
01 43 71 21 07

Séverine : L’Insurgée

L’Insurgée

Aller au panier

débat déjà tenu!

Le vendredi 14 octobre 2022 à 20h00

L'INSURGÉE : RENCONTRE AVEC LAURENCE DUCOUSSO-LACAZE ET SOPHIE MUSCIANESE, CO-PRÉSIDENTES DES AMI.ES DE SÉVERINE ET PAUL COUTURIAU, BIOGRAPHE DE SÉVERINE

Laurence Ducousso-Lacaze et Sophie Muscianese, co-présidentes des Ami.es de Séverine et Paul Couturiau, biographe de Séverine présenteront L’Insurgée de Séverine (L’échappée) // dès 20h dans la librairie (23 rue Voltaire, Paris XIe, m° Rue des boulets ou Nation).

Préface de Paul Couturiau, biographe de Séverine

Postface de Laurence Ducousso-Lacaze et Sophie Muscianese, co-présidentes des Ami.es de Séverine

Caroline Rémy, dite Séverine (1855-1929), aura été l’une des pionnières du journalisme et l’une des grandes figures de l’histoire des mouvements révolutionnaires. Disciple et amie de Jules Vallès, première femme à diriger un quotidien national, elle se lance à corps perdu dans la grande mêlée sociale de la « Belle époque ». Sa plume, ardente et infatigable, n’aura de cesse de défendre le peuple face à ses ennemis : le capital et la bourgeoisie. Féministe, pacifiste et libertaire, d’une intégrité à toute épreuve, elle sera en première ligne de tous les combats de son temps.

Durant toute sa vie, Séverine a écrit plus de 6000 articles dans de nombreux journaux : Le Cri du Peuple, La Fronde, Gil-Blas, L’Humanité, Le Figaro, etc. Dans ce recueil sont réunis ses textes les plus flamboyants. Au détour de ces pages apparaissent les grands et petits noms de l’anarchisme auxquels elle rend hommage, les innombrables batailles des femmes et du mouvement ouvrier, et le parfum de poudre et de révolte que furent ces années tumultueuses.

— 

« D’avoir gardé le don précieux de s’amuser de tout, ou, mieux, de m’intéresser à beaucoup de choses ; de rire au soleil et de rêver aux étoiles ; d’enrichir ma vue de tout ce qui reluit, or ou cuivre, paillette ou paillon ; de garder fidèlement en ma mémoire le reflet de tout ce qui vit, de tout ce qui passe, je me suis constitué, pour toute l’existence, un trésor que les plus longs jours n’arriveront pas à épuiser. Mais j’ai travaillé beaucoup et je n’ai jamais été riche. C’est peut-être notre opulence, à nous, que la fraîcheur éternelle de la sensation et la saveur des rares instants de liberté. »
Séverine, La Fronde, 1902

Page : 0.23 s207 requêtes2.6 Mo0.86 • 0.85 • 0.90