« Ceux qui annoncent, pour s’en réjouir ou pour s’en effrayer, un effondrement à venir de la civilisation se trompent : il a commencé depuis longtemps, et il n’est pas excessif de dire que nous nous trouvons aujourd’hui après l’effondrement. »
Poursuivant l’étude de cas commendée dans L’Effondrement de la très grande Bibliothèque Nationale de France, l’auteur élargit son propos à l’ensemble des néotechnologies et passe en revue les diverses formes de fausse conscience dont elles sont l’objet : espoirs chimériques, approbation enthousiaste, résignation fataliste, ou encore critique prétendument radicale, au nom du rejet de toute technique.