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Jean-Luc Porquet : Vive la malbouffe, à bas le bio

Vive la malbouffe, à bas le bio

débat déjà tenu!

Le jeudi 17 octobre 2013 à 20h00

VIVE LA MALBOUFFE, À BAS LE BIO

Débat en présence de Jean-Luc Porquet, auteur de Vive la malbouffe, à bas le bio ! et de Thierry Hanon, administrateur de l’association Les Paniers Bio du Val de Loire - à la librairie (23 rue Voltaire, Paris XIe) dès 19h45.

Depuis juin 2013, la librairie Quilombo est partenaire de l’association Les Paniers Bio du Val de Loire, qui propose un mode de commercialisation permettant de tisser des liens plus étroits entre consommateurs, producteurs et lecteurs et également de permettre à celui-ci des aliments bio et de saison !
Thierry Hanon est l’administrateur de l’association et directeur de directeur de l’entreprise d’insertion Bio Solidaire.
Si vous souhaitez retirer votre panier à la librairie, vous pouvez le faire en vous inscrivant sur leur site :

http://www.lespaniersbioduvaldeloire.fr/

Jean-Luc Porquet, l’un des auteurs de Vive la malbouffe, à bas le bio ! est journaliste au Canard enchaîné et présente en ce moment, à chaque nouveau numéro d’Article 11, ses travaux sur le tomate.

Amis de la malbouffe, réjouissez-vous : notre cause avance à pas de géant. Pas un jour sans que les industriels de l’agroalimentaire ne lancent un nouveau produit sur le marché. Après les lasagnes au canasson, voici pour nous régaler le fromage sans lait, la frite aromatisée, les carottes recolorisées, la cuisine moléculaire, les yaourts aux lactobacillus, les bonbons astiqués au dioxyde de titane...
Et pour demain, le lait de vache clonée, le hachis Parmentier aux punaises d’eau géantes ou encore le steak in vitro. Vive l’innovation innovante ! Mieux encore : le bio, dans lequel certains hurluberlus voyaient leur salut, est en train de rejoindre nos rangs. Fraudes massives, contrôles aléatoires, et surtout très laxiste réglementation européenne autorisent tous les espoirs : désormais, même les poulets élevés dans des hangars concentrationnaires.
ébecqués et traités aux antibiotiques ont le droit d’obtenir l’estampille " Agriculture biologique " ! Et ce n’est qu’un début... Et puis il y a la crise, qui offre de merveilleuses opportunités : au consommateur désormais sans le sou, les industriels proposent de la bouffe bas de gamme, mais si joliment emballée, bourrée d’additifs. et tellement bon marché, qu’elle a de quoi faire saliver abondamment.
À vos fourchettes !