Le racisme serait-il devenu une catégorie de la délinquance populaire à inscrire au passif des plus défavorisés ? Pour Gérard Noiriel cela est inacceptable car faux.
Il éclaire d’un jour cru les nouveaux contours de la stigmatisation raciale contemporaine, fort différente du racisme des années 1930. En se défaussant de la production de stéréotypes, les professionnels de la parole publique, les élites, se refusent à assumer leurs responsabilités. Il nous invite à nous accorder sur les faits pour déjouer fantasmes et abus de langage.