Ce roman ressemble à une photo de Doisneau.
Il suffit de l’imaginer : André Larue est un petit ouvrier du quartier des Halles, il a vingt ans, il embrasse la jeune fille qu’il aime, Mireille, une jolie serveuse un peu timide. Autour d’eux, il y a les copains ; au fond, il y a l’usine.
Une image d’un bonheur en noir et blanc, dont on entrevoit déjà toute la fragilité. Les temps ne sont plus à l’amour.