1962, la démocratisation se profile dans l’Espagne franquiste. La gauche clandestine vise aussitôt des places dans la future démocratie. Mais dès 1968, Salvador Puig Antich et ses camarades font le choix de la lutte frontale anticapitaliste : avec les travailleurs contre le patronat, la police et les freins des représentants de la future gauche officielle. Ces luttes posent le problème de la violence pour se défendre et s’opposer au capitalisme. Une divergence surgit : appliquer la lutte armée à la place des travailleurs ou la pratiquer avec eux.
Ce livre composé de textes de Salvador Puig Antich, de témoignages de sa famille, de ses camarades et d’historiens, nous plonge dans une époque de luttes anticapitalistes et antifascistes.