Dans les sciences naturelles, c’est comme si notre regard (la vue) se trouvait frappé de caducité. Les yeux du savant ne se portent plus sur l’apparition de ses objets : bêtes, plantes, roches... Aussi bien, ce qui est essentiel pour le biologiste, désormais, est invisible à l’œil nu (processus moléculaires, fonctions...). C’est par méthode, dit Bachelard, qu’il faut volontairement s’aveugler, se fermer aux tentations et séductions de la sensation et de l’expérience première… Quelle conséquence brutale, dans le monde, a ce volontaire aveuglement ?
Ce livre fait une proposition étonnante, impossible, qui partagerait les sciences naturelles par le milieu d’elles-mêmes...