Politique et joyeux, tonique et affectueux, Gérard Mordillat revendique son appartenance à la classe ouvrière, qui charpente toute son œuvre. L’écrivain et cinéaste raconte son apprentissage de la vie, ses écoles buissonnières, ses rencontres riches en amitié, sa découverte du pouvoir des mots et des images. Avec son goût du bien commun, il affirme son bonheur et sa fierté d’être issu du prolétariat auquel il donne ici tous ses quartiers de noblesse.