En 1848, le Printemps des peuples marquait un véritable tournant dans la pensée du jeune Marx, cristallisée plus tard dans ses analyses sur la Commune de Paris.
Les printemps précaires des peuples sont de retour, entrouvrant la possibilité d’une sortie des fameuses années d’hiver dont parlait Félix Guattari : printemps arabe, printemps érable, printemps d’Athènes, jusqu’à ce long mars français en 2016. Le précaire de ces nouveaux printemps des peuples renvoie ici à la fragilité des durées, des continuations de ces soulèvements.
C’est un récit critique de cette séquence historique que posent ici les auteures, indispensable pour que le « There is no alternative » cesse enfin de raisonner dans nos têtes.