L’ouvrage retrace l’histoire du mouvement libertaire en France, de ses origines au XIXe siècle à nos jours. Il explore ses mythes, sa relation aux syndicats, au communisme, à la violence. Une spécificité française se dégage qui explique en partie à la fois Mai 68, les gilets jaunes et les ZAD, et pourquoi le pays n’a jamais connu d’équipées morbides comme celles des Fractions armées rouges allemandes ou des Brigades rouges italiennes.
Une formidable fresque où l’on croise Proudhon, Bakounine ou Kropotkine, où l’on comprend l’impact de la Commune, de l’affaire Dreyfus, de la révolution russe et de la guerre d’Espagne, où l’illégalisme, le pacifisme, les notions d’individualisme et de communauté sont questionnées.
Mais aussi un livre qui tisse un lien entre végétalisme, amour libre et bohême.
Parce que l’anarchisme a de multiples visages, parce que la culture libertaire s’est transmise à travers les générations, parce que l ’engagement est un mode de vie, cet ouvrage regorge de vie – c’est le roman vrai d’une idée.