Ce qui n’a pas de prix, ce sont les choses qui nous font vivre : le rêve, l’amour, la passion, l’art, la profondeur... Tout ce qui constitue notre monde intérieur et nos imaginaires collectifs. Tout ce qui est en train de disparaître, aussi, sous le poids d’une marchandisation effrénée à laquelle plus rien n’échappe, pas même la beauté.
Comment résister à l’asservissement de nos consciences et à l’extinction de nos vrais désirs ? Peut-on encore sauver l’imagination dans ce déferlement d’images ?
Dans cet essai, Annie Le Brun poursuit sa réflexion sur la beauté comme geste politique et propose une autre façon de regarder les œuvres d’art et de penser par elles, contre les « kits de liberté personnalisés » qu’on nous vend de toutes parts. À travers son regard, le lecteur découvre des rapprochements inattendus, des paysages inexplorés : un voyage au cours duquel surgissent nos désirs ensevelis, une liberté nouvelle et d’autres utopies.