Depuis un siècle et demi, Grenoble s’est imposée dans le domaine des hautes technologies grâce à la relation privilégiée qu’entretient l’industrie avec la recherche scientifique locale. « Ce modèle grenoblois », considéré comme une recette miracle de développement économique, a été reproduit dans toutes les régions de France (pôles de compétitivité). Mais cette symbiose implique un troisième acteur plus discret : l’armée.
À travers le cas de la technopole grenobloise, L’Université désintégrée met en lumière les liens inextricables entre enseignement supérieur et business militaire. Le groupe Grothendieck est composé d’étudiant·e·s, de démissionnaires de l’Université, de non-experts experts de leur vie, de jardiniers utopistes et de fouineuses d’information.