Face aux multiples défis urbains, la ville est appelée à devenir « intelligente », smart. Son augmentation par des technologies numériques interconnectées et synchronisées promet d’optimiser les flux et de résoudre des problèmes en tous genres. Mais loin de simplement augmenter la ville, ces « solutions » promettent de produire un nouvel espace urbain qui serait parfaitement transparent et accessible en temps-réel, qui ne serait plus qu’une interface sans matière. À qui profite cette transparence et à quoi sert-elle ? En rematérialisant cette « transparence », ce livre propose une critique d’un discours contemporain qui semble ne tenir à rien et s’imposer partout.