Né au XIXe siècle au sein de la haute société britannique, l’alpinisme n’est pas resté l’apanage des dominants. L’idée de gravir les sommets a aussi fait son chemin parmi les exploités, à la faveur des congés payés.
Mais la montagne ne se réduit pas à un terrain de jeu, c’est aussi un refuge pour les opprimés, un lieu de passage clandestin, un terrain d’expression privilégié pour les luttes ; un environnement qui peut sembler hostile, et qui impose que ceux qui s’y aventurent s’entraident.
Dans cet essai, Guillaume Goutte, militant CGT, anarchiste et féru de montagne, analyse les liens entre alpinisme et anarchisme et met en lumière un espace où la solidarité et la liberté forment un socle de valeurs communes.
Suivi de L’Alpinisme (1925) d’Isaac Puente.