Ce que c’est, je n’en sais rien (...) Mais je sens obscurément que quelque chose approche à pas feutrés, qui menace de tous nous anéantir. Nous, c’est notre vie ancienne, ce sont les îles verdoyantes que, malgré tout, nous avions réussi à édifier au milieu du courant de ce ridicule tapage - nous, c’est notre vieux monde auquel, malgré tout, nous tenions tant. Où allons-nous ? (...) Que savons-nous du temps ? Nous sommes à ses pieds comme le voyageur au pied de la falaise rouge, beaucoup trop près pour en voir la structure, et encore moins la beauté.
Que savons-nous de notre temps ? Nous sommes ses instruments, et je crois que le meilleur d’entre eux est encore celui qui ne cherche pas à lui faire obstacle.