"Le temps du monde fini commence", écrivait Paul Valéry il y a plus d’un siècle.
Pourquoi cet appel n’a toujours pas été entendu alors que le monde est non seulement fini mais aujourd’hui en partie détruit ? Il s’agit de prendre conscience que la crise est d’abord le symptôme d’un effondrement. De renvoyer les prophètes du "toujours plus" à leurs passions tristes. Et d’écouter d’autres voix, du Nord au Sud, souvent celles des vaincus... Et si la transition vers un postcapitalisme civilisé avait déjà commencé !