Depuis le "choc pétrolier" de 1973, et plus encore depuis les catastrophes de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011), les énergumènes qui nous gouvernent sont à la recherche d’"énergies alternatives" : géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable Graal de cette quête d’un combustible inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d’années.
Le complexe scientifico-industriel s’est lancé dans une course éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus polluantes et destructrices. En France, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-EA) mène la danse. Et voilà comment les pillards de pétrole et d’uranium fossiles s’accaparent maintenant le soleil. C’est dire que les rêves d’énergie solaire artisanale et individuelle, à la mode de L’an 01 sont déjà cuits. Le soleil ne brillera pas pour tout le monde.
Après les sacrifices à l’idole nucléaire voici ceux du nouveau culte solaire : expropriés des "terres rares", des terres agricoles, des steppes et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires, victimes des ravages environnementaux –chimiques notamment–, de cette nouvelle industrie. Les cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours leur énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.