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Walter Badier : Emile Henry

Emile Henry

De la propagande par le fait au terrorisme anarchiste
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A la fin du 19éme siècle, déjà, le capitalisme était dur aux gueux. Les manifestations d’ouvriers en haillons revendiquant quelques onces d’humanité étaient réprimées férocement. En ce temps là, l’armée tirait sur la foule !
Emile Henry fut de ceux qui estimèrent que trop c’était trop et que, désormais, ça allait être, pour un œil, les deux, et, pour une dent, la gueule !
Les anarchistes décidèrent, alors, de construire des syndicats ouvriers à tous vents et de les armer pour la guerre de classe et la guerre sociale.
L’heure était, alors, au conflit social frontal et à la propagande par le fait.
Il s’agissait de démontrer à la classe possédante que, désormais, à titre collectif comme à titre individuel, ça risquait… !
Maltraitances à l’encadrement du bas social, conflits sociaux frontaux, occupations d’usines, expropriations des capitalistes…, les anarchistes firent, effectivement, souffler un vent de terreur sur les Maîtres du monde et leurs valets.
Tout cela était légitime car ciblé et adapté au point de vue de sa cible.
Certains crurent bons d’aller au-delà.
Emile Henry fut de ceux là.
Bachelier à 16 ans. Il refusa d’être reçu à Polytechnique pour rejoindre le mouvement anarchiste.
Pourquoi, comment, alors qu’il dénonçait la violence aveugle, en est-il arrivé, en 1892, à être l’auteur (ou l’un des co-auteur) de l’explosion d’une marmite à renversement qui fit cinq morts au commissariat de la rue des Bons Enfants ?
Pourquoi, comment, en est-il arrivé, en 1894, à balancer une bombe au café Terminus de la gare St Lazare, en déclarant que, la foule étant complice d’un système social, il n’y avait pas d’innocents ?
Ce livre, unique, nous explique comment un anarchiste, adepte de l’action directe et de la propagande par le fait, peut, alors qu’il s’en était démarqué clairement, prendre le chemin d’un terrorisme aveugle frappant des innocents. Ca s’appelle une histoire particulière. Car non représentative d’une histoire et d’un parcours collectif !
Il fallait que cela soit dit.
Ce livre le dit. Sans jugement moral aucun. En expliquant. Avec l’intelligence qui est au cœur de toute approche complexe de la réalité !