L’homme appartient à la caste de ceux qui entrent dans l’Histoire de leur vivant.
Il parle, dit-on, avec ses tripes, pique des colères noires devant les caméras, gesticule tel un éternel adolescent. En vérité, le nom de Cohn-Bendit représente aujourd’hui une telle disjonction entre le signe et le sens qu’il était devenu urgent de publier cet ouvrage. " Dany le Rouge " a toujours été plus libéral que libertaire. Il est le meilleur avocat du capitalisme vert, l’homme dont le système a besoin pour imposer ses fausses solutions à la crise.
Entré chez les Verts par opportunisme, sa course politique le rapproche peu à peu de la droite décomplexée. Chantre de la mondialisation, enfant chéri des médias, il allie superficialité et supercherie au bénéfice de son hypernarcissisme. Voici une biographie pamphlétaire qui laisse de côté les affres de l’homme pour s’attaquer avec précision à la " pensée DCB " et aux contradictions politiques de ce " fou du roi ".
L’enjeu, c’est une écologie qui ne soit pas qu’un programme de relance capitaliste.