Six ans après la disparition de Marcelle Delpastre étaient réunis en un seul volume les trois derniers volets de ses Mémoires : Les lourdes chaînes de la liberté, Le passage du désert, La fin de la fable, suite des quatre tomes publiés chez Payot de 1993 à 1998 qui nous menaient au début des années 70. Le dernier volet, La fin de la fable, glissant des mémoires presque immédiats au journal, journal d’un succès (la reconnaissance tardive de son travail), journal d’une maladie, d’une fin de vie. Un texte écrit au fil de la plume, quasi sans repentir, non relu et, pour cause, document précieux sur le temps de l’auteur, l’auteur témoin de son temps depuis son bout du monde corrézien.
La publication de ce livre vient compléter le travail d’opiniâtre fidélité du Chamin de Sent Jaume dans la publication de l’œuvre inédite de Marcelle Delpastre, après 16 volumes de poésie (et avant plusieurs d’œuvres diverses : nouvelles, ethnographie, etc., n’en doutons pas)…