Ce court roman poétique prend la forme de treize lettres adressées de Rome à Addis-Abeba par un jeune étudiant éthiopien à sa femme, Taranta-Babu. Il lui raconte l’Italie, son passé, son chef, Mussolini, la violence de l’État qui s’apprête à fondre sur l’Afrique… Le jeune poète turc lance un cri de révolte adressé à l’humanité, qui se lit comme un roman d’amour, et affirme sa vision internationaliste et (déjà) tiers-mondiste. Plus universel que jamais, il construit un lien puissant et instantané entre les époques, où l’on retrouve les mêmes racismes, oppressions et dictatures.