Dans la dernière décennie de sa vie, Karl Marx entame un vaste travail de recherche sur les sociétés pré-capitalistes, à travers notamment la lecture des grands anthropologues et historiens de son siècle tel Lewis Morgan.
« Le dernier Marx » présente, pour la première fois en français, des traductions d’extraits des notes prises lors de ces recherches, ainsi que les textes les plus importants écrits à ce sujet par différents auteurs. On y découvre un Marx toujours passionné et prêt à remettre en cause certains présupposés déterministes et « eurocentriques » de sa pensée, loin de la figure monolithique forgée par ses épigones.
Comme au siècle dernier on a redécouvert le jeune Marx, sa fougue et sa poésie combattante, il faut redécouvrir le « dernier Marx », meilleur remède à toutes les orthodoxies qu’on a construit en son nom mais contre lui.