Des clubs privés londoniens à la Ligue du LOL, de la Sillicon Valley à Wall Street, Martine Delvaux s’intéresse aux regroupements d’hommes qui ensemble se relaient le pouvoir et font en sorte de le conserver.
C’est dans les récits et les représentations qui défilent sur nos écrans qu’elle cherche à mieux les voir, à analyser leur mécanique. L’armée, les fraternités, les cabinets d’avocats, les firmes d’architectes, le Bureau ovale, tout y passe.
« Je veux faire surgir le boys club pour ce qu’il est : une organisation des corps, une chorégraphie qui est un rouage du patriarcat, la mécanique qui permet à la domination masculine de s’actualiser chaque minute de chaque jour de notre vie. »