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Jim Tully : Le Boxeur

Le Boxeur

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Le mercredi 18 mars 2020 à 19h00

LES ÉTOILES NOIRES - JIM TULLY

Evénement reporté à une date ultérieure

Pour cette nouvelle édition des Étoiles Noires, nous rendrons hommage à Jim Tully. Après Vagabonds de la vie, Circus Parade et Les Assoiffés, les excellentes éditions du Sonneur poursuivent l’édition de l’œuvre de Jim Tully avec Le Boxeur - Discussion à partir 19h avec Thierry Beauchamp, préfacier et traducteur de Jim Tully & Concert d’Albert Conan à 21h // dans la librairie (23 rue Voltaire, Paris XIe, m° Rue des boulets ou Nation).

Préface et traduction de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp.

Salué par la critique littéraire, la presse sportive et les pugilistes eux-mêmes, Le Boxeur (The Bruiser en anglais), publié en 1936, est l’une des œuvres de fiction les plus informées de la littérature consacrée au « noble art ». On y retrouve le rythme trépidant, les phrases courtes et suggestives, les dialogues authentiques et la rude humanité de l’auteur de Vagabonds de la vie, Circus Parade et Les Assoiffés.
Jim Tully combattit en professionnel entre 1908 et 1912 et noua des amitiés avec des champions comme Johnny Kilbane et Jack Dempsey (un autre « gamin du rail »). Il est à ce titre le premier écrivain à poser les problématiques du boxeur professionnel. Comment se nourrir, se loger, s’entraîner, se soigner et, d’une manière générale, vivre de ses poings quand votre destin peut basculer en une seconde ? Car le monde de la boxe repose sur une logique de marché où les sentiments ne survivent que très rarement aux déconvenues. Jim Tully nous permet donc de comprendre l’économie de ce sport, le système des bourses et des paris, la hiérarchie d’un milieu complexe où l’honnêteté est admirée sur le ring mais méprisée en dehors. Dans Le Boxeur, on découvre ainsi l’immense popularité de ce sport qui, au début du XXe siècle, attirait les foules aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.
Enfin, il faut souligner – une fois de plus – la lucidité et la délicatesse avec laquelle Jim Tully évoque la condition de ces laissés-pour-comptes qui souvent risquaient leur vie sur un ring pour quelques dollars.