Trad. de l’espagnol par Michelle Ortuno.
En Hongrie, des ouvriers se mobilisent pour revendiquer de meilleures conditions de travail auprès de leur patron, un éternel absent… Une chronique minutieusement documentée du mouvement révolutionnaire mondial qui débuta en 1917 en Russie et se poursuivit après la 1ere Guerre mondiale : ses réussites, ses échecs et son impact aujourd’hui.
L’histoire se concentre sur la Révolution hongroise de 1919, sur les événements qui l’ont précédée et ceux qui lui ont succédé en Europe, par le prisme des protagonistes, un groupe d’ouvriers et ouvrières insurgés de l’usine d’armement Weiser sur l’île de Csepel, à Budapest.
Une déclaration radicale contre le capitalisme et les sociaux-démocrates
Les travailleurs des usines Weiser apprennent à lire clandestinement sur les pages du Manifeste communiste de Karl Marx, ils se mobilisent dans des mouvements de lutte collectifs pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de logement auprès de leur patron, un éternel absent dont ils ne connaissent que le nom, Weiser.
Au-delà de cette trame narrative mêlant l’histoire personnelle de Matías Bran à celles de ces ouvriers, se découvre la chronique du mouvement révolutionnaire mondial qui débuta en 1917 en Russie.
« Si vous partez, le contremaître nous fera travailler encore plus d’heures, nous, les femmes, pour fabriquer les balles avec lesquelles vous tuerez les hommes des ouvrières russes qui travaillent nuit et jour, sans répit, pour fabriquer les balles avec lesquelles leurs hommes vous tueront, vous. »