Sous son immense chapeau de paille, elle est toujours à l’ombre. Qu’il fasse beau, qu’il neige ou qu’il pleuve en trombe, la petite bonne femme traverse les champs, cahin-caha, le nez au vent. Elle va là où son chemin la mène, là où sa nature la porte. Dans mon village, je m’en souviens, elle est arrivée un jour de poussière. Dans les champs, c’était le jour du grand traitement chimique. On aurait dit que c’était la guerre…
Un conte écologique qui réunit les rivières, les champs, la nature et le cœur des humains dans une même famille. Celle de la vie, de la fragilité et de la tendresse sur Terre.