On présente généralement Frédéric Lordon comme l’auteur d’une avancée théorique majeure pour refonder la gauche. Tel n’est pas l’avis de Benoît Bohy-Bunel qui, loin de tenir son œuvre pour la critique politique radicale qu’elle prétend être, la réfute ici sans appel, n’y voyant rien de plus qu’un anticapitalisme tronqué qui convient aux idéologies de crise populistes.
Avec pour ambition de donner un panorama complet et critique des principales thèses d’un auteur à l’œuvre prolifique, Benoît Bohy-Bunel en appelle à un renouveau de la lutte contre le capitalisme sur de tout autres fondements théoriques, présentant le « Marx ésotérique » comme la seule alternative porteuse.