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Andreï Siniavski : André-la-poisse

André-la-poisse

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Peut-on avoir tous les talents, sauf celui de savoir s’en servir ? André-la-Poisse se le demande. Lui qui miraculeusement guéri d’un bégaiement est victime d’une malédiction : réussir tout ce qu’il rate. Alors à défaut d’une vie facile, c’est une existence aussi cahotante que trépidante qui s’ouvre à lui.

Avec la fantaisie d’E.T.A. Hoffmann, d’un fantastique satirique à la Mikhaïl Boulgakov, André Siniavski malmène son héros en l’affublant d’une tare : la malchance. Drôlement cruel, le roman transforme, d’une plume acérée, un destin poisseux en leçon de liberté. Outre son bras d’honneur fait à la fatalité, André-la-Poisse livre une formidable réflexion sur l’écriture, cette arme des persécutés.

Professeur de littérature en Union soviétique, Andreï Siniavski (1925-1997) publie sous pseudonyme ses premiers textes en France. C’en est trop pour le pouvoir qui le condamne au Goulag en 1966. L’issue de ce procès fantoche a une répercussion sociétale inattendue : il donne naissance à la dissidence en URSS. Craignant l’influence d’Andreï Siniavski à sa libération en 1972, le KGB le contraint à quitter le pays. En exil en France, Andreï Siniavski continue d’écrire une œuvre d’une inventivité folle.
En guise de préface, son fils, l’écrivain Iegor Gran, rend hommage à la causticité et à la ténacité de son père.