En 1954, Damon Knight imagine un monde où l’humain s’émancipe de la machine pour vivre en symbiose avec la nature.
2064. Trente ans plus tôt, le monde moderne, électrique, industriel et mécanique, a bien failli disparaître. Seules 22 mégacités sont parvenues à préserver, coûte que coûte, ce mode de vie. Face à elles ? Les Bourbeux ! Une civilisation rurale et tribale dont les techniques sont issues d’une coopération avec la nature. Lorsque le grand New York vient à manquer de métaux, ses dirigeants envoient un émissaire à la Campagne, pour troquer ses gadgets sophistiqués contre des matières premières.
Damon Knight, dans ce récit truculent de 1954, nous dit que l’avenir de l’humanité -et de la nature dont elle dépend- passe par une relation symbiotique entre les deux. Une sortie d’utopie à rebours de certaines idées où la modernité se construit dans un équilibre fragile entre science et nature. Dans la toujours pertinente collection Dyschroniques des éditions le passager clandestin.