En 1927, compagnon de route du Parti communiste, Istrati visite Moscou et Kiev avec l’écrivain grec Nikos Kazantzakis, puis voyage à nouveau en Union soviétique en 1929. Durant ces séjours, il devine, derrière l’accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l’écriture de "Vers l’autre flamme, confession pour vaincus", dans lequel, sept ans avant le Retour d’URSS d’André Gide, il dénonce sans concession l’arbitraire du régime soviétique.
Selon Louis Janover, "Istrati décrit l’exploitation impitoyable des travailleurs par une bureaucratie prête à tout pour défendre ses privilèges".