Dans Tuta blu, l’auteur nous livre avec une franchise extraordinaire le quotidien de sa vie : la crasse de l’usine, les gestes du travail, ses rêves, un dimanche qui n’en finit pas, l’abrutissement, un « casse-couilles » de contremaître, l’ennui et la fatigue surtout – les ecchymoses, les plaies, les accidents du travail. C’est un livre sudiste et subversif, poétique et politique, violent et tendre, terriblement vrai.