Et dans 150 ans, se souviendra-t-on des mois de février, mars et avril 2006, de ces deux mois de grève générale de la jeunesse, soutenue par d’énormes manifestations unitaires de salarié-e-s qui ont fait trébucher Villepin, Chirac et Sarkozy. Un mouvement puissant, irrésistible qui a jeté des millions de gens dans la rue. Cela faisait longtemps que le monde du travail et la jeunesse n’avaient pas remporté de succès par la mobilisation. C’est une victoire politique, une victoire de la ténacité, et de la volonté collective de dire non jusqu ‘au bout quand le pouvoir prétend imposer ses diktats. Un an après, nous nous devions d’écrire collectivement cette histoire….