Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage d’A bientôt j’espère pendant la grève de l’usine de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers expriment leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes.
Très vite, au sein du collectif SLON, se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprend de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés.
avec 3 DVD