" John Barleycorn " (littéralement " John Graindorge "), c’est, pour l’Américain de la rue, la personnification familière de l’alcool - c’est-à-dire du whisky -, le mauvais génie des compagnons de comptoir, le Dionysos du pauvre. Publié en 1912, soit quatre ans avant la mort de London, c’est son dernier grand livre, qui eut à l’époque un retentissement énorme. Il y raconte sa vie - toute sa vie - mais vue à travers la lentille déformante de la bouteille. Son autobiographie d’alcoolique en quelque sorte. Un récit lucide et terrible. Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées - de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.