La destruction de la Nature se poursuit.
En finir avec la mature, voilà le maître mot des adorateurs de la déesse modernité. Pour parvenir à ce but, la fin justifie les moyens, qui sont tous bons. Des floraisons sauvages se retrouvent " mises en valeur " par des parkings. Car le fil directeur de tout ce remue-ménage, c’est que si on liquide la Nature, c’est pour son bien. La critique exercée contre les méthodes de la conservation de la Nature a conduit celle-ci à se sentir sur la défensive.
Et de ce fait à dévoiler ses véritables objectifs qui ne sont aucunement la préservation. On a pu croire quelquefois que les ratés de la protection étaient dus aux difficultés, au manque d’information concernant les rouages intimes psychologiques de la société, à une certaine improvisation excusable. Il faut espérer que ce soit encore partiellement vrai, car ce qui se dévoile, grâce à la controverse, dans les intentions de la protection officielle a de quoi faire froid dans le dos.