Ce livre explore deux aspects de l’autogestion, l’un historique, l’autre actuel, vivant, vivace, fait d’expériences, de réussites et parfois de déboires.
Il s’agit d’éclairer une notion essentielle de la lutte des classes : le besoin viscéral de la classe exploitée de prendre ses affaires en main, tant dans l’entreprise que dans la société. À contre-courant des renoncements actuels, il est utile et nécessaire de revenir sur cette problématique émancipatrice. L’analyse de son itinéraire historique et politique nous permet d’en donner une définition renouvelée et pragmatique.
Mais l’autogestion n’est pas, loin s’en faut, une théorie figée ou un dogme. L’aspiration à ce principe se conjugue au présent aux quatre coins de la planète. C’est ce qui distingue fondamentalement cette pratique. Elle doit être un fait, ici et maintenant, ou elle ne sera rien demain.
Ce livre n’est pas une profession de foi. C’est un outil permettant d’enrichir notre compréhension, nos réflexions, nos luttes pour imaginer un autre futur.