En 2016, alors qu’aucun mouvement social n’avait secoué le pays depuis plusieurs années, le président Hollande essuyait une vague de protestation sociale explosive. À l’origine de ce sursaut conduit par une intersyndicale soudée, la loi Travail, soit une entreprise politique d’une violence considérable et sans précédent. Mais le mouvement social qui naquit et s’inscrit sur deux saisons ne suffit pas. Si personne n’est coupable de trahison, il y a des raisons à ce nouvel échec.
Ce court essai revient sur cette séquence particulière pour réaffirmer la pertinence du syndicalisme révolutionnaire. Sa pratique du front unique et son exigence d’unité, d’autonomie et d’indépendance du mouvement syndical l’imposent comme la stratégie révolutionnaire la plus opérante actuellement.