Notre calendrier indique la date du 9 septembre 2001. À Paris, en France, c’est un dimanche comme les autres. À New York, c’est bientôt l’heure des foules pressées qui marchent entre les blocs d’immeubles comme à travers des couloirs. De loin, les deux tours du World Trade Center se découpent dans une aube de plus en plus claire. Plus loin, beaucoup plus loin, dans un pays qui n’a pas intéressé grand monde, ce jour sera celui d’un drame qui va devenir le premier acte d’une terrible tragédie.
Christophe de Ponfilly a longuement côtoyé le commandant Massoud, figure charismatique de la résistance afghane contre les Soviétiques. Depuis l’entrée en scène des taliban, Massoud avait abandonné Kaboul et s’était replié dans son fief du Panjshir. À travers la sensibilité d’un écrivain-reporter, se dessine peu à peu le portrait singulier d’un combattant que l’Occident n’a pas su écouter.