Écrit à quatre mains, cet ouvrage s’adosse aux travaux les plus récents des économistes et des sociologues pour mettre en perspective historique la question du temps de travail sous tous ses aspects, depuis sa durée effective jusqu’à son intensité en passant par ses rythmes, le tout en fonction des milieux de vie, des secteurs d’activité et des institutions qui encadrent (ou non) les activités laborieuses.
Ce livre tente une première synthèse, en prenant essentiellement en compte une grande partie des pays d’Europe occidentale. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’aire d’investigation, qui recouvre l’Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, dans une moindre mesure la Suisse et l’Espagne, répond à la diversité des configurations techniques, économiques, sociales, politiques, religieuses et culturelles susceptibles de peser sur la définition des rythmes du labeur.